Veuillez mettre à jour votre navigateur.

Il semble que vous utilisez une ancienne version du navigateur Microsoft Edge. Pour bénéficier d'une meilleure expérience sur le site internet de Busch, veuillez mettre à jour votre navigateur.

La surpression met les bactéries au travail

Traitement efficace des eaux usées

Les bactéries sont les héros cachés du traitement des eaux usées. Ces auxiliaires microscopiques, naturellement présents dans les eaux usées, contribuent à éliminer les contaminants dissous et à rendre l'eau propre à la réutilisation. Dans une station d’épuration municipale, les soufflantes de Busch fournissent l’oxygène qui les aide à prospérer.

Les systèmes d’eaux usées urbains sont de vastes infrastructures. Reliant chaque maison, bureau et magasin avec des réseaux complexes de canalisations, parfois longs de plusieurs centaines de kilomètres. Chaque fois qu'une chasse d’eau est tirée, qu’une baignoire est vidée ou qu’un robinet est ouvert, les eaux usées qui en résultent commencent un voyage à travers les canalisations, les égouts et les étapes de traitement des eaux usées avant de pouvoir finalement retourner dans l’environnement naturel.

Filtrage et séparation

Après avoir traversé les égouts, les eaux usées arrivent à la station d’épuration municipale. Ici, elles subissent la première des étapes : le dégrillage. Les eaux usées peuvent contenir toutes sortes de débris, allant des lingettes humides aux branches d’arbres. Le dégrillage permet d’éliminer ces solides plus volumineux qui pourraient causer des problèmes lors du traitement. Ensuite, les eaux usées s’accumulent dans des bassins de sédimentation. Cela permet de séparer le liquide, appelé effluent, et les solides ou boues d’épuration : les boues s’accumulent au fond du réservoir et les effluents passent à l’étape suivante. Cependant, à cette étape, ils contiennent encore des matières organiques dissoutes. Un deuxième traitement est nécessaire, à l’aide d’une méthode biologique appelée procédé à boues actives.

Une boue vivante

Les boues d’épuration sont riches en bactéries et en microbes. Au fil du temps, ils décomposent progressivement les déchets solides. Mais l’oxygène contenu dans les boues est rapidement épuisé, ce qui ralentit l’activité microbienne. Pour que le processus de biodégradation continue, de l’oxygène doit être réintroduit. Cette opération est réalisée à l’aide d’une soufflante Busch. La soufflante injecte continuellement de l’air dans les effluents pour créer un flux constant de minuscules bulles d’air. Ces bulles remontent à travers les eaux usées et répartissent efficacement l’oxygène dans le bassin. La concentration élevée d’oxygène stimule la croissance bactérienne et permet aux microbes de prospérer. Ils digèrent les impuretés dissoutes et, plus ils les consomment, plus ils se multiplient, ce qui rend le processus extrêmement efficace. Au fur et à mesure qu’ils augmentent en nombre, ils forment des microcolonies. Lors de l’étape suivante, ils s’accumulent au fond du bassin de décantation, convertissant efficacement les matières dissoutes en solides qui peuvent alors être éliminés. Après une filtration finale à travers un lit de sable, l’eau est propre et exempte de contaminants.
Échantillonnage des eaux usées

Partout où il y a une population humaine, il y a des eaux usées. Et partout où il y a des humains, il y a aussi des virus et des maladies. Il est donc logique d’utiliser l’un pour examiner l’autre. L’échantillonnage des eaux usées a gagné en importance lors de la pandémie de COVID pour identifier les zones sensibles, mais le concept existe depuis de nombreuses années. En inspectant les eaux usées pour voir quelles bactéries et quels virus elles contiennent, les autorités sanitaires peuvent identifier les épidémies telles que la poliomyélite, le choléra et la typhoïde sans avoir à se fier aux données fournies par les tests individuels. Cela permet de garder un œil sur ce qui serait autrement des «taches aveugles », comme les zones où les soins de santé sont insuffisants et où les taux de tests sont faibles. La surveillance peut avoir lieu à grande échelle, par exemple dans toute une ville, où il est possible d'examiner ce qui se passe dans un bâtiment en particulier, comme une maison de retraite ou une école. La propagation non détectée de maladies peut donc être identifiée, et des mesures appropriées peuvent être prises. Il est ainsi possible de cartographier et de déterminer les tendances, ce qui permet aux autorités sanitaires de se préparer et de donner les bonnes orientations au grand public.