
Nouvelles articulations tout juste sorties de l'imprimante
Fabriqué sur mesure sous vide
Les petites pièces en plastique ne sont pas les seules à pouvoir être imprimées en 3D. Les avancées en matière de fabrication additive permettent de créer différentes formes à partir d'une variété de matières premières. Désormais, l'impression 3D permet de produire des implants orthopédiques sur mesure pour les patients, avec l'aide d'une pompe à vide du groupe Busch.
Jusqu'à présent, un patient en attente d'un implant médical avait deux options : une pièce générique provenant d'un catalogue ou une très longue attente pour un implant sur mesure. L'impression 3D permet d'obtenir ce qu'il y a de mieux : un implant anatomiquement précis et un délai court pour l'intervention chirurgicale. L'amélioration de l'ajustement signifie également moins d'inconfort pendant la convalescence et moins de risques de devoir subir des opérations de suivi.
Un implant imprimé
Chaque corps humain est différent. Ainsi, la création d'un implant à l'aide des techniques traditionnelles de travail des métaux peut nécessiter des semaines de façonnage, de fraisage et de meulage laborieux pour obtenir la forme anatomique complexe qui convient, et peut nécessiter plusieurs pièces. Avec l’impression 3D, le processus exige moins de travail. L’implant est cartographié dans un programme de conception, qui le divise en centaines, voire en milliers, de fines lamelles. L’imprimante 3D « imprime » ensuite chaque lamelle individuelle, l’une au-dessus de l’autre – un processus qui permet de ne créer qu’une seule pièce et qui peut être terminé en quelques jours.Concentré sous vide
Les implants métalliques sont créés par fusion par faisceau d’électrons sous vide (Electron Beam Melting ou EBM en anglais). Tout d’abord, une pompe à vide de Busch élimine tout l’air de la chambre de fabrication. Ensuite, un fil en tungstène est chauffé à 2 500 °C, entraînant l’émission d’électrons. Ceux-ci sont regroupés en un faisceau et projetés sur un lit de métal en poudre, généralement du titane ou du chrome-cobalt. Le faisceau d'électrons chauffe et fusionne les particules de poudre avec lesquelles il entre en contact, traçant la forme fournie par le programme de conception. Cela crée une fine couche de métal sur le lit du conteneur de poudre - la couche inférieure de l'objet 3D. Le conteneur est ensuite abaissé, avec ce qui a été imprimé jusque-là, de la poudre est ajoutée et la couche suivante est fusionnée sur la première. Ce processus se répète jusqu’à ce que la couche finale – et l’implant – soient terminés. La fusion par faisceau d'électrons est réalisée sous vide pour trois raisons différentes. Tout d’abord, pour la précision. Si d’autres molécules de gaz sont présentes, le faisceau d’électrons peut les heurter et les dévier, entraînant une fusion des mauvaises particules métalliques. Cela peut avoir un impact important sur la précision du produit fini. Le vide garantit également un matériau homogène : comme il n'y a pas d’air dans la chambre, aucune bulle ne peut se former dans le métal fondu. Enfin, l'absence d’oxygène signifie que le métal ne s’oxyde pas quand il est chauffé. Par conséquent, la poudre restante peut être réutilisée pour le processus d’impression suivant.
Une greffe sans donneur
L’impression avec des cellules vivantes semble être tirée d'un film de science-fiction, mais en fait, la bioimpression de tissus humains est la prochaine étape en matière de progrès médical. L’utilisation d'une « bio-encre », une combinaison de cellules humaines et de divers matériaux biocompatibles, permet d’imprimer des structures 3D similaires à des tissus biologiques. Il peut s’agir de tissus relativement plus simples comme la peau ou de structures plus complexes comme les organes internes. Cette évolution permettrait de réaliser des greffes d’organes à partir des propres tissus du destinataire, sans nécessiter de donneur et sans risque de rejet. La bioimpression pourrait également être utilisée pour tester des médicaments et modéliser des maladies. Il s’agit d’un processus complexe soulevant certaines questions éthiques, mais qui pourrait révolutionner le système de santé à l’avenir.
L’impression avec des cellules vivantes semble être tirée d'un film de science-fiction, mais en fait, la bioimpression de tissus humains est la prochaine étape en matière de progrès médical. L’utilisation d'une « bio-encre », une combinaison de cellules humaines et de divers matériaux biocompatibles, permet d’imprimer des structures 3D similaires à des tissus biologiques. Il peut s’agir de tissus relativement plus simples comme la peau ou de structures plus complexes comme les organes internes. Cette évolution permettrait de réaliser des greffes d’organes à partir des propres tissus du destinataire, sans nécessiter de donneur et sans risque de rejet. La bioimpression pourrait également être utilisée pour tester des médicaments et modéliser des maladies. Il s’agit d’un processus complexe soulevant certaines questions éthiques, mais qui pourrait révolutionner le système de santé à l’avenir.